Le président de Mazembe, Moïse Katumbi, a exprimé son intention de faire de son club un des meilleurs du monde.
Homme d’affaires influent, gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi (48 ans) est également le président du TP Mazembe, un des clubs les plus puissants d’Afrique. Pour "Jeune Afrique", il évoque l’actualité de son club, pour qui il continue de voir très grand.
Jeune Afrique : L’élimination en demi-finale de la Ligue des Champions 2012 a-t-elle eu des conséquences financières importantes pour le TP Mazembe ?
Moïse Katumbi : Nous avons plutôt économisé de l’argent ! Au stade des demi-finales, nous avions déjà dépensé 2,5 millions de dollars en primes aux joueurs. Et le titre de champion rapporte 1,5 millions de dollars. Notre objectif, à chaque participation, c’est de gagner le trophée pour enrichir notre palmarès et pour participer à la Coupe du Monde des clubs de la Fifa.
J.A : Est-ce la fin d’un cycle à Mazembe, ou envisagez-vous de repartir en 2013 avec la même ossature ?
M.K : Nous avions des joueurs en fin de contrat, d’autres qui étaient sollicités et certains qui terminent leur carrière pour faire partie de l’encadrement. Nous devions donc obligatoirement nous renforcer. Nous avons recruté une dizaine d’éléments de valeur, au Ghana notamment, faute de trouver des renforts au pays, car une grande partie des meilleurs joueurs congolais est déjà chez nous. Nous pensons avoir bâti une équipe capable de réussir à effacer la déception des supporters qui voulaient la Coupe en 2012.
J.A : Envisagez-vous de vendre certains joueurs à l’étranger ?
M.K : Plusieurs joueurs comme Sunzu, Kalaba, Mputu, Samata, Kanda, sont convoités. Pour Sunzu, les Anglais de Reading sont très intéressés mais il ne partira pas pour moins de 3 millions de dollars d’indemnité de transfert. Le choix est difficile pour nos joueurs, car ils sont bien traités chez nous et évoluent au plus haut niveau africain. Je n’ai pas envie de les voir partir dans des clubs de seconde zone en Europe.
J.A : Vous effectuez votre recrutement en RDC, mais aussi dans d’autres pays africains. Envisagez-vous de vous intéresser à d’autres continents, comme l’Amérique du Sud ?
M.K : Bien sûr. J’ai toujours un faible pour le football brésilien et nous avions recruté le défenseur Julio Santos la saison dernière. Mais ce ne fut malheureusement pas une réussite car il n’était pas meilleur que les nôtres. Cela ne nous empêchera pas de recommencer si l’occasion se présente. Nos portes sont ouvertes aux joueurs de tous les continents, s’ils ont beaucoup de talent. Lamine Ndiaye, s’il était blanc, tout le monde l’appellerait le sorcier blanc
J.A : Qu’envisagez-vous pour votre entraîneur sénégalais Lamine N’Diaye ?
M.K : Nous lui avons renouvelé notre confiance pour les deux années à venir. C’est un entraineur compétent et honnête. Il nous a emmenés en finale de la Coupe du monde des clubs et nous a débarrassés de nos complexes face aux clubs du Maghreb. Certains de nos fans l’ont baptisé le Mourinho d’Afrique. Son handicap est d’être Africain… S’il était blanc, tout le monde l’appellerait « le sorcier blanc ».
J.A : Quelles sont vos ambitions pour 2013 ?
M.K : Toujours les mêmes : conserver notre rang de champion du Congo et aller le plus loin possible en Ligue des champions. Il nous a manqué peu de choses en 2012. Un peu plus de réussite contre l’Espérance de Tunis et nous étions en finale. Et n’oubliez pas que nous avons dominé le champion Al- Ahly chez nous (2 - 0)…
Envisagez-vous d augmenter le budget afin de renforcer l’équipe ? Tout ceci est fait. Notre budget augmente à chaque exercice depuis que je suis à la tête du club. Un grand sponsor hors RDC doit nous rejoindre prochainement… Nous sommes désormais, chaque année, l’un des favoris pour le titre de champion d’Afrique car tout le monde sait que nous mettons les moyens pour remporter le trophée. Sur le continent, un grand nombre de joueurs rêvent d’ailleurs de revêtir notre maillot. Après, il y a les aléas du football…
J.A : Quels sont vos projets pour le club à court, moyen et long terme ?
M.K : Globalement, faire du Tout Puissant Mazembe l’un des meilleurs clubs du monde. Développer les infrastructures avec notre nouveau stade déjà équipé pour jouer en nocturne. Promouvoir une marque TP Mazembe et arriver à l’équilibre financier par nos propres moyens. Réussir notre formation des jeunes à travers notre académie KFA et nos partenariats à l’étranger pour assurer l’avenir. En espérant que nous ne seront pas seuls en RDC à évoluer ainsi, car il faut donner à la jeunesse congolaise les moyens d’être fiers de son pays…
L’Avenir/JA
Jeune Afrique : L’élimination en demi-finale de la Ligue des Champions 2012 a-t-elle eu des conséquences financières importantes pour le TP Mazembe ?
Moïse Katumbi : Nous avons plutôt économisé de l’argent ! Au stade des demi-finales, nous avions déjà dépensé 2,5 millions de dollars en primes aux joueurs. Et le titre de champion rapporte 1,5 millions de dollars. Notre objectif, à chaque participation, c’est de gagner le trophée pour enrichir notre palmarès et pour participer à la Coupe du Monde des clubs de la Fifa.
J.A : Est-ce la fin d’un cycle à Mazembe, ou envisagez-vous de repartir en 2013 avec la même ossature ?
M.K : Nous avions des joueurs en fin de contrat, d’autres qui étaient sollicités et certains qui terminent leur carrière pour faire partie de l’encadrement. Nous devions donc obligatoirement nous renforcer. Nous avons recruté une dizaine d’éléments de valeur, au Ghana notamment, faute de trouver des renforts au pays, car une grande partie des meilleurs joueurs congolais est déjà chez nous. Nous pensons avoir bâti une équipe capable de réussir à effacer la déception des supporters qui voulaient la Coupe en 2012.
J.A : Envisagez-vous de vendre certains joueurs à l’étranger ?
M.K : Plusieurs joueurs comme Sunzu, Kalaba, Mputu, Samata, Kanda, sont convoités. Pour Sunzu, les Anglais de Reading sont très intéressés mais il ne partira pas pour moins de 3 millions de dollars d’indemnité de transfert. Le choix est difficile pour nos joueurs, car ils sont bien traités chez nous et évoluent au plus haut niveau africain. Je n’ai pas envie de les voir partir dans des clubs de seconde zone en Europe.
J.A : Vous effectuez votre recrutement en RDC, mais aussi dans d’autres pays africains. Envisagez-vous de vous intéresser à d’autres continents, comme l’Amérique du Sud ?
M.K : Bien sûr. J’ai toujours un faible pour le football brésilien et nous avions recruté le défenseur Julio Santos la saison dernière. Mais ce ne fut malheureusement pas une réussite car il n’était pas meilleur que les nôtres. Cela ne nous empêchera pas de recommencer si l’occasion se présente. Nos portes sont ouvertes aux joueurs de tous les continents, s’ils ont beaucoup de talent. Lamine Ndiaye, s’il était blanc, tout le monde l’appellerait le sorcier blanc
J.A : Qu’envisagez-vous pour votre entraîneur sénégalais Lamine N’Diaye ?
M.K : Nous lui avons renouvelé notre confiance pour les deux années à venir. C’est un entraineur compétent et honnête. Il nous a emmenés en finale de la Coupe du monde des clubs et nous a débarrassés de nos complexes face aux clubs du Maghreb. Certains de nos fans l’ont baptisé le Mourinho d’Afrique. Son handicap est d’être Africain… S’il était blanc, tout le monde l’appellerait « le sorcier blanc ».
J.A : Quelles sont vos ambitions pour 2013 ?
M.K : Toujours les mêmes : conserver notre rang de champion du Congo et aller le plus loin possible en Ligue des champions. Il nous a manqué peu de choses en 2012. Un peu plus de réussite contre l’Espérance de Tunis et nous étions en finale. Et n’oubliez pas que nous avons dominé le champion Al- Ahly chez nous (2 - 0)…
Envisagez-vous d augmenter le budget afin de renforcer l’équipe ? Tout ceci est fait. Notre budget augmente à chaque exercice depuis que je suis à la tête du club. Un grand sponsor hors RDC doit nous rejoindre prochainement… Nous sommes désormais, chaque année, l’un des favoris pour le titre de champion d’Afrique car tout le monde sait que nous mettons les moyens pour remporter le trophée. Sur le continent, un grand nombre de joueurs rêvent d’ailleurs de revêtir notre maillot. Après, il y a les aléas du football…
J.A : Quels sont vos projets pour le club à court, moyen et long terme ?
M.K : Globalement, faire du Tout Puissant Mazembe l’un des meilleurs clubs du monde. Développer les infrastructures avec notre nouveau stade déjà équipé pour jouer en nocturne. Promouvoir une marque TP Mazembe et arriver à l’équilibre financier par nos propres moyens. Réussir notre formation des jeunes à travers notre académie KFA et nos partenariats à l’étranger pour assurer l’avenir. En espérant que nous ne seront pas seuls en RDC à évoluer ainsi, car il faut donner à la jeunesse congolaise les moyens d’être fiers de son pays…
L’Avenir/JA
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