Le Russe Dmitri Tarasov lors d'une victoire face à la Lituanie, le 26 mars 2016.REUTERS/Maxim Zmeyev
L’équipe de France va affronter la sélection russe le 29 mars à Saint-Denis, en match de préparation à l’Euro 2016. L’équipe de Russie, qui accueillera la Coupe du monde 2018, semble retrouver des couleurs, après des années plutôt ternes.
Le match entre les équipes de football de la France et de la Russie, prévu le 29 mars 2016 à Saint-Denis, sera un peu particulier. Tout d’abord parce qu’il opposera le pays organisateur du Championnat d’Europe des nations 2016 à celui de la Coupe de du monde 2018. Et parce qu’il mettra aux prises la 24e nation au classement Fifa (la France) à la 23e.
Mais les similitudes s’arrêtent là. D’un point de vue sportif, l’équipe de France a retrouvé des couleurs après un passage à vide entre 2008 et 2012, alors que la Russie commence à remonter la pente après cinq années ternes.
Le passage mitigé de Fabio Capello
L’âge d’or du football soviétique, du milieu des années 1950 au milieu des années 1970, semble en effet bien loin. Les Russes n’ont plus franchi le premier tour d’une grande compétition depuis l’Euro 2008, où ils avaient atteint les demi-finales. La Sbornoya – surnom de la sélection – a été sortie au premier tour de l’Euro 2012 en Ukraine et en Pologne, puis en phase de groupes de la Coupe du monde 2014, après avoir manqué l’édition 2010 en Afrique du Sud.
Trois sélectionneurs étrangers se sont succédé depuis 2006, avec des résultats très inégaux : les Néerlandais Guus Hiddink (2006-2010) et Dick Advocaat (2010-2012), ainsi que l’Italien Fabio Capello (2012-2015).
Ce dernier, en particulier, a effectué un passage mitigé. L’ex-sélectionneur de l’Angleterre (2007-2012) a d’abord bien redressé la barre, obtenant de bons résultats en éliminatoires du Mondial 2014, avec un groupe assez rajeuni. Puis les performances ont baissé et les rapports se sont tendus entre l’ancien coach de l’AC Milan et les autorités russes, jusqu’à un licenciement.
Une équipe vieillissante
Le successeur de Fabio Capello, Leonid Sloutski, a depuis qualifié la Russie pour l’Euro 2016, durant lequel elle affrontera l’Angleterre (11 juin), la Slovaquie (15 juin) et le Pays de Galles (20 juin).
Leonid Sloutski semble davantage obnubilé par la perspective de briller en France que par celle de préparer le Mondial 2018 à domicile. Pour les deux rencontres de préparation de mars, l’entraîneur du CSKA Moscou a en effet convoqué un groupe de 28 joueurs où la moyenne d’âge est proche des 30 ans…
Aucune grande star n’y figure par ailleurs. Depuis la mise à l’écart de l’attaquant Andrei Arshavine, la Russie n’a plus de grande star. Les jeunes joueurs russes ont du mal à émerger dans un championnat local qui fait encore la part belle aux vedettes étrangères et bien payées, malgré la crise.
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