mercredi 18 février 2015

Cyclisme : la piste aux étoiles fait étape en France


mediaLe vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, théâtre des championnats du monde de cyclisme sur piste 2015.FP PHOTO / LOIC VENANCE
Le tout nouveau vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines accueille à partir du mercredi 18 février les championnats du monde de cyclisme sur piste. Une occasion de briller à domicile pour les pistards français.
« Ultra-rapide », c’est ainsi que la plupart des observateurs s’accordent pour qualifier la piste du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui accueille à partir du mercredi 18 février les championnats du monde de cyclisme sur piste.
Inauguré il y a tout juste un an, le nouvel écrin du cyclisme français – la Fédération française de cyclisme y a pris ses quartiers – a tout pour devenir un lieu dédié à la réussite des coureurs tricolores. A commencer par une génération particulièrement talentueuse qui ne boudera pas son plaisir d’être soudain placée sous les feux des projecteurs.
Au chapitre technique, retenons qu’avec une largeur de 8 mètres, au lieu de 7 traditionnellement, et un air rendu plus dense qu’à l’accoutumé par la présence de 5.000 spectateurs (véridique !), la piste francilienne a tout pour faire tomber les records. On peut donc s’attendre, entre autres exploits, à voir le François Pervis – qui avait parlé de « velours » lors de l’inauguration du vélodrome – approcher son record du monde sur le 200 m lancé de la vitesse, établi à 9 sec 347 au Mexique en 2013.
Eclairage à la Baugé
 
 
Les Français Quentin Lafargue, Kevin Sireau et Grégory Baugé (de g. à d.) se sont récemment imposés en sprint à Cali.AFP PHOTO / LUIS ROBAYO
Avant cela, la vitesse par équipes sera entrée… en piste. Dès ce mercredi, les formations de trois relayeurs vont faire brûler les planches du côté de Saint-Quentin-en-Yvelines. Longtemps impériale dans cette spécialité – avec dix titres mondiaux glanés entre 1997 et 2009 –, la France doit désormais compter sur la concurrence de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, tenante du titre. Avec un Grégory Baugé qui partira en éclaireur dans le rôle du démarreur, les Tricolores peuvent toutefois espérer une victoire à la maison.
Autres chances de médaille pour les Français : François Pervis sur le keirin et sur le kilomètre, et Thomas Boudat sur l’omnium. L’un et l’autre ne sont-ils pas champions du monde en titre pour quelques jours encore ?
En revanche, la France n’attend guère de miracle de la poursuite par équipes, où elle se débat dans les profondeurs du classement mondial. La présence de coureurs venus de la route, à l’image de Bryan Coquard, pourrait tout de même lui permettre de grappiller des places et espérer se rapprocher d’une qualification pour les jeux de Rio en 2016..

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